CGTistes de Goodyear condamnés
Toute la CGT Manpower s’insurge et s’élève contre cette condamnation de 8 de nos camarades
à 24 mois dont 9 mois de prison ferme !
INDIGNATION !
Pourquoi tant de hargne ?
Parce qu’ils sont à la CGT ?
Parce qu’ils sont syndicalistes ?
Aujourd’hui la justice place le militant syndical, au rang de délinquant !
Leur avocat à déclaré : les personnes condamnées l’ont été « du fait de leur statut de syndicalistes. On ne peut pas dissocier ce jugement du recul sans pareil des acquis sociaux décidés par le gouvernement. Et désormais, dans toutes les luttes sociales, il y aura le jugement d’Amiens en toile fond. »
Pourtant aucun média, ni le gouvernement « dit de gauche », ni les juges n’évoquent la violence patronale à l’égard de 1 143 salariés qui allaient perdre leur emploi ! La violence de la fermeture des outils de travail, des usines, des entreprises qui pourtant son bénéficiaires !!??
Ces salariés qui perdent leur emploi sont pour la plupart condamnés au chômage, à la revente de leur maison pour non paiement des traites, à des couples qui éclatent, et à tant d’autres peines… à perpétuité !
Mais que valent « quelques milliers de salariés » contre quelques centaines de patrons qui font leur lobbying auprès du gouvernement.
Qui bafouent le Code du Travail au quotidien, fraudent le fisc au travers des paradis fiscaux, qui licencient ?
- Ceux là il faut bien sûr les protéger
- Ceux là il faut bien sûr leur assurer leur « niveau » de vie…
- Ceux là il faut bien sûr accéder à toutes leurs demandes de « simplification » du Code du Travail
Cette décision est un tournant dans la justice de notre pays. Un tournant et une première dans l’histoire de la justice « moderne ».
Et c’est ainsi que le tribunal correctionnel d’Amiens a condamné, mardi 12 janvier, huit ex-salariés de Goodyear à neuf mois de prison ferme et vingt quatre mois avec sursis.
Lorsque l’on touche à un militant de la CGT
On touche toute la CGT !
Nous sommes syndicalistes
Pas voyous
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à lire le Communiqué de Presse de la FNIC CGT (Fédération Nationale des Industries de la Chimie) en cliquant ici.